Seule essence résineuse française à feuilles caduques, d'un vert tendre au printemps, flamboyant d'or en automne, ces arbres d'or célèbrent la dernière fête de l'année, la plus somptueuse. Ce cousin du pin se classe à part. C'est un grand arbre en forme de pyramide, d'une hauteur d'environ 40 m, avec un tronc droit et des branches pendantes, beaucoup moins régulières que chez l'Epicéa ou le Sapin.

Bourgeons de 1 à 2 mm environ, globuleux, marron foncé; boutons floraux un peux plus gros. Les rameaux jaune-fauve sont grêles, ils sont plus ou moins retombants.

Le Mélèze est caractérisé par ses aiguilles courtes (3 cm) groupées en aigrettes, sauf sur les rameaux de l'année. Les aiguilles, fines et aplaties, sont regroupées en une multitude de bouquets (de 20 à 40) disposés en spirale sur les rameaux longs, réunies en fascicules sur les rameaux courts.

Espèce monoïque. Les inflorescences (mars à mai) mâles sont jaunâtres, regroupées à la face inférieure des rameaux, longues de 5 à 10 mm, tandis que les femelles sont des cônelets dressés, longs de 1 à 3 cm, rougeâtres.

Les fruits (septembre-octobre), des cônes mâles dorés et des cônes femelles roses, pointent au tout début du printemps, bien dressés, leur taille ne dépasse pas 3 à 4 centimètres.
Ces cônes, ovoïdes, pédonculés, mûrissent dès la première année et se couvrent d'écailles boisées, plates à bout rond, un peu velues et renfermant chacune deux graines. Ils peuvent subsister, morts, pendant des années sur un arbre.

Ecorce formée d'un suber épais, brun-gris, souvent tacheté de brun-rouge, profond, fissuré, se désquamant en écailles. La plus épaisse de nos arbres, l'écorce peut atteindre facilement 20 cm d'épaisseur, et même 30 à 40 cm chez les vieux exemplaires!
Etait utilisée dans le passé pour le tannage et la teinture en brun.

Il occupe, en de vastes peuplements, la plupart des espaces boisés de haute altitude (jusqu'à 2400 m).
Affectionnant les versants secs où il monte très haut, on le rencontre dans les massifs montagneux, des Alpes à l'Europe centrale où il forme des forêts mixtes avec les pins cembro, épicéas et sapins.

Atmosphère sèche, forte luminosité, sol bien alimenté en eau sont les exigences de ce bel arbre qui croît aussi bien sur le calcaire que les terrains primaires ; par contre, peu exigeant quant aux substances nutritives.

L'espèce est photophile et s'enracine profondément.

Multiplication par semis de graines. Longevité d'environ 500 à 800 ans.

Sensible au chancres des rameaux, à la tordeuse grise, au Typographe, au Dendroctone et au Chermès de l'épicéa.
Il est aussi sujet aux pourridiés et à la maladie des bandes rouges des feuilles. Diverses rouilles peuvent affecter son feuillage et certains polypores altèrent son bois. Est également très sensible à la pollution (fluor, dioxyde de souffre) qui peut entraîner la mort de l'arbre.

Depuis toujours, le Mélèze a rendu les plus grands services aux montagnards. Bois de qualité, rouge-saumon, dur, dense et riche en résine, ce qui écarte de lui les insectes, à aubier distinct. Propriétés mécaniques excellentes et durables: il est utilisé en menuiserie, en ébénisterie, en construction ( bardeaux, balustrades, infrastructures extérieures) et pour la fabrication de lambris.
Sert également à la confection de traverses de chemin de fer, de poteaux et de nombreux objets.

Autrefois dans le Queyras, toute la maison était en mélèze : toits de bardeaux, façade, escaliers, balcons, cadres de portes et fenêtres, planchers, plafonds; de même les sols des écuries, échalas de vigne, fontaines et captage de sources, conduites d'eau, etc.

On retire du mélèze la thérébentine de Venise et la manne de Briançon riche en "mélézitose" (sucre aux propriétés purgatives - deux molécules de glucose pour une de fructose).
Belle espèce ornementale. Masse volumique de 600 kg/m³ en moyenne.

Larix kempferi (Lamb.) Carr. (Mélèze du Japon).

néant

néant

Partie utilisée : la résine.
Reconnu pour son action stimulante sur le système immunitaire, le mélèze provoque une augmentation des globules blancs ainsi que la prolifération des cellules qui permettent la dégradation des "corps étrangers".
L'organisme se trouve ainsi renforcé et capable de s'opposer aux infections.
Immuno-stimulant, le mélèze est particulièrement efficace face aux infections récidivantes telles que : otites, sinusites rhinites ou laryngites qui s'accompagnent fréquemment d'une gêne respiratoire. On reconnaît au mélèze également des propriétés comme fluidifiant des sécrétions bronchiques.

aucune.

néant

Il est probable qu'étant donné le rôle qu'il jouait chez les populations alpines, le Mélèze était jadis chez elles l'objet d'un culte. Qui peut me renseigner à ce sujet ? A l'aide....!.