Arbuste très épineux d'environ 3 m, formant des buissons denses, souvent impénétrables, mais pouvant devenir arbre selon le milieu où il croît, avec une hauteur maxi de 10 m.

Feuilles alternes ou subopposées, garnies de petites écailles à la base. Pétiole ne dépassant pas 1 à 3 mm. Limbe étroit, lancéolé, long de 2 à 7 cm, large de 0,5 à 1 cm au plus, luisant, argenté, devenant souvent glabre et vert foncé sur le dessus.

Fleurs minuscules, jaunâtres, en mars-avril avant le débourrement. Espèce dioïque : les pieds mâles et les pieds femelles ne peuvent être différenciés que lorsque les seconds ont porté des fruits, ce qui se fait attendre pendant cinq ans dans la nature (deux à trois ans en plantation).

Fruits (à intervalles de deux ans), des drupes ovoïdes ressemblant à des baies, longues de 6 à 8 mm, monospermes, de couleur orangée, juteuses et acides.

Bourgeons globuleux, mordorés.

Ecorce d'abord lisse, brun sombre; suber brun-gris, marqué de fissures longitudinales.

Là où le soleil brille, là où règne la chaleur et où souffle le vent, l'argousier se sent chez lui. Espèce rustique des régions littorales à l'étage subalpin; élément typique des broussailles pionnières colonisant les dunes sablonneuses, les marnes, les gravières, les pineraies claires.

L'argousier affectionne les sols graveleux, sablonneux, pauvres en terre fine, secs, riches en calcaire, mais peu humifères.

Système radiculaire trés particulier, ancrage dans le sol redoutablement efficace, ce végétal résiste aussi bien à l'effritement des sols qu'à l'érosion et peut se développer là où il a élu domicile.

Longévité : 50 ans et plus. Multiplication par graines, drageons, boutures et marcottage.

Aucun parasite grave connu.

Bois d'une couleur brun-clair, parfois utilisé en ébénisterie, marqueterie et tournage.
Fixation et enrichissement des sols pauvres et instables (dunes, berges, éboulis).
Cultivé pour ses fruits et ses propriétés médicinales.
Densité et dureté moyennes : 500 à 600 kg/m³

néant

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Les fruits, extrêmement riches en vitamines C sont comestibles. Leur teneur en vitamines C est supérieure à celle de tous les autres fruits, et même à celle du cassis. Ils en contiennent dix fois plus que le citron, souvent cité en exemple. Seul l'églantier peut lui faire concurrence, selon l'endroit où il est cultivé.

Domaines d'application très nombreux grâce à l'huile d'argousier (liste non exhaustive) :
- Traitement de la peau : brûlures, blessures, escarres, dermatoses, eczéma, soins capillaires.
- Effets bénéfiques sur la flore intestinale : inflammation et ulcération du système digestif, mycose de l'intestin, ulcère de l'estomac ou du duodénum, etc...

Ressemblance avec le saule.

En tant que sirop :

Ecrasez légèrement 1 kg de baies d'argousier et faites-les chauffer dans 3/4 de litre d'eau bouillante. Couvrez la cocotte d'un papier sulfurisé et laissez refroidir le tout dans un endroit frais et sombre, pendant vingt quatre heures.
Filtrez, ajoutez jusqu'à 1 kg de sucre, à votre convenance, et trois cuillerées à café de citron.
Mettez ce mélange dans de petits flacons (d'une contenance de 250 à 500 ml) et stérilisez pendant vingt minutes à 70°C. Fermez les bouteilles à l'aide d'une capsule en caoutchouc..

S'il est bien entretenu, un argousier peut être rentable pendant dix huit années d'affilée. Les fruits apparaîssent au plus tôt au cours de la deuxième année, et au plus tard au cours de la troisième.
La moitié seulement des fruits seront cueillis au cours de la première année de fructification. De ce fait, il y aura malgré tout une récolte tous les ans. Les fruits portés par les rameaux de l'année précédente parviendront à maturité l'année suivante.
De la même manière, sur les rameaux femelles, les fruits reviendront tous les deux ans sur les pousses de l'année précédente.