L e s "S A U T E - C O L L I N E S"
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Provence verte |
Sillans-la-Cascade
 Ce village à l'aspect médiéval bien particulier est situé à un carrefour privilégié, entre mer et montagne, non loin de la mer et du lac de Sainte-Croix. Sillans (prononcez Silan car dès le XI°siècle le village est désigné sous ce nom et les autochtones y tiennent) est traversé par une rivière nommée "la Bresque" qui prend sa source sur la commune. Tomber sous le charme des vestiges de belles tours dont on peut encore voir les crénaux du XI°siècle, admirer la noble et très belle bâtisse du château, voir ce village resserré sur lui-même, comme une grosse ferme, tout ceci se traduit par un réel coup de coeur. A voir ou à visiter aux alentours:
Situation géographique : village situé sur la D560, 6 km à l'ouest de Salernes, 14 km au nord de Carcès. Stationnement : sur le parking du château (mairie et SI)
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Infos pratiques Office de tourisme: Office de tourisme, le Château 83690 Sillans la Cascade Tél: = 04.94.04.78.05 Activités, manifestations: - Marché: à Aups le mercredi et le samedi - Mi-Juin : foire artisanale Dernier week-end de juillet : fête annuelle "St-Etienne" - Autres : Se renseigner à l'OT |
Cascades et environs de Silan
Date de dernière sortie: 01/12/05Itinéraire : - le parking du château en est le point de départ. Quitter le parking direction S-S-E, puis traverser la D560 pour s'engager, droit devant sur une piste que l'on prendra pendant 200 à 300 m pour ensuite tourner sur sa gauche et descendre un chemin en direction de la cascade. L'on est sous couvert pour déboucher bientôt près des ruines, côté gauche, d'un ancien moulin agrémenté de deux imposants platanes qui regardent une grande prairie, en face, sur la droite. Le chemin, devenu sentier, longe un important mur en pierres de tuf calcaire, serpente en descendant vers la première cascade dite "des tufs". Dès que celle-ci est en vue, laisser le sentier au profit d'une sente aménagée en direction du "pied" de la cascade (quelques marches, petit pont en bois, passage entre roches, le tout pas trop sécurisé, mais sans grand danger, sauf par temps de pluie. Parents, attention pourtant aux enfants turbulents). Vingt minutes après le départ, quel spectacle ! La cascade, issue d'un affluent de l'Argens, "la Bresque", déroule ses filets du haut de ses 42 m et dans un grondement, vient plonger parmi les rochers de tuf dans un réceptacle, un "bénitier" autour d'une végétation constituée de chênes verts, aulnes, noisetiers et autres lauriers-sauce. Revenir un peu sur ses pas et longer la rive droite de "la Bresque", toujours E-S-E, sur un sentier (souvent humide et glissant) de pêcheurs, épousant les contours et ondulant le long de la rivière. Et bientôt, oh! surprise, sur sa gauche l'on aperçoit une deuxième cascade dont la chute est bien moins élevée que la précédente, "du tuf". Elle n'en est pas moins belle, gracieuse même car s'étalant beaucoup plus en largeur, telle une chevelure d'argent. Une parenthèse : curieusement, cette cascade ne figure pas sur les cartes, encore plus étonnant, ni la municipalité, ni le syndicat d'initiative n'en font mention. L'on parle, tout au plus "des cascades de Sillans", mais tout est axé sur la première. Volonté délibérée, protection d'un site très fréquenté en été ? Fin de parenthèse. Donc, à hauteur de cette cascade, l'on quitte par la droite les bords de rivière pour remonter, plein nord un sentier débouchant sur un petit plateau. Continuer ainsi parmi les pins, salsepareilles, ajoncs et ronces jusqu'à aboutir au droit d'un cabanon flanqué de deux très beaux cyprès. Sur sa gauche, E, l'on aperçoit les premières maisons de Salernes, s'y diriger sur la piste au pied des rochers face à soi. Bientôt, remarquer sur sa droite une petite source captée (pas sûr qu'elle soit potable !) par un minuscule canal venant alimenter une bâtisse aujourd'hui en ruine et couverte de lierre, située côté droit en plein dans un virage. Continuer en descendant plein N jusqu'au bord de "la Bresque" en se tenant vers la droite. Jusqu'ici, le balisage était vert, discret, il demande à être revu. Le sentier débouche à hauteur d'un ancien restaurant "Notre-Dame d'Argent" situé sur la rive d'en face et devient piste que l'on suivra jusqu'à une première bifurcation où l'on montera à droite sur une large piste (vague balisage bleu). Rester sur celle-ci en négligeant les sentiers de part et d'autre pour arriver à une bifurcation dans une épingle. Rester sur celle-ci (la piste d'en face va en zone privée) direction "chapelle de Sollies" et remonter sur le replat jusqu'à un virage à gauche (départ de la piste vers "Riforan" (cote 354), laisser) où l'on trouvera dans celui-ci, côté droit (N-O), un cairn signalant un chemin (N-O) dans une végétation faite principalement de pins et d'arbustes divers. S'y engager, au bout d'environ 200 m, laisser la ruine d'un cabanon assez conséquent sur sa gauche. Le chemin devient sentier serpentant dans le bois, longeant d'anciennes restanques et descendant N-N-E pour aboutir dans une zone lotie dite "le haut Ricoui" à la rencontre de la D22. Raccourci en cas de problème quelconque : - Traverser la D22 et par une sente (N), rejoindre la chapelle St-Laurent. Rejoindre le parking et les véhicules en contrebas. Il est 12h00, soit en gros 3h00 de marche, compris les pauses. Sinon..., Continuer N-O en direction "les Brégaillons" (cote 421), en contournant par la droite une propriété et s'élever afin de rejoindre une piste (cote 442) menant au lieu-dit "les Ferriers" (cote 443). Après avoir traversé une zone dévastée par l'incendie de juillet 2004, rejoindre une large piste et virer à droite (N) pour descendre à la rencontre de la D560 au lieudit "les Basses Infournières" (cote 398). Traverser la route, prendre sur sa droite l'ancienne voie ferrée puis le chemin asphalté menant directement au village. Au passage, à hauteur d'une station de pompage, côté gauche et juste avant un petit pont sur le ruisseau, s'engager à droite sur une sente venant déboucher en bas du village. Remonter un large escalier afin de rejoindre les véhicules sur la place. Eau potable : petite source, voir plus haut. Temps de parcours : - du parking à la première cascade = 25' - de la cascade aux deux suivantes = 30' - des deux cascades au croisement de la piste de Riforan = 1h15' - du croisement à la D22 = 25' Facultativement, pour le raccourci : - du croisement de la D22 au parking du château = 20' Distance de cette première partie = 8,4 km, soit 3h00 (sans redescendre au parking). Deuxième partie : - du croisement de la D22 à celui de la D560, les Basses Infournières = 1h10' - de ce carrefour au parking = 50' Distance de cette deuxième partie = 6,3 km soit 2h00 en gros. Balade à faire toute l'année, pouvant être scindée en deux sorties de demi-journée. A éviter par temps de pluie. Se renseigner sur les jours de battues.
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Fiche pratique Carte Top 25 N°: 3443 OT Aups-Salernes Altitude: 421 m Distance: 16 km Durée: 5h00 de marche réelle Dénivelée: 135 m Difficulté: facile Points forts: Les différents aspects : Les deux cascades La fraîcheur des lieux Les chapelles Ruelles et maisons du village Points négatifs: La zone sinistrée en juillet 2004 Curiosité : ????????? Le saviez-vous? A propos du tuf: On trouve dans le Var inférieur des tufs qui ont leur origine dans les affleurements calcaires du sol. les eaux de ruisselement et les sources se chargent de carbonate de calcium. Certaines algues (les Characées) possèdent la propriété de décomposer le bicarbonate de calcium dissous dans l'eau : elles en extraient le CO2 pour leurs besoins; le carbonate, ce faisant, étant précipité dans la rivière. La calcification est relativement rapide. Lorsque la rivière rencontre une rupture de pente, une précipitation se produit également, ce qui donne cette roche légère, aérée qu'on appelle le tuf calcaire. C'est le cas à Sillans, d'où l'appellation "Cascade des tufs". Historique: Au XI°siècle le village dépend de la viguerie* de Barjols et du diocèse de Fréjus. La seigneurie a appartenu successivement aux Pontéves, aux Vintimille et aux d'Albert. * territoire soumis à la juridiction d'un officier de justice subalterne (viguier en Provence et au Languedoc, au Moyen-Age). |
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| © Gilbert Bauer |
