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Lourmarin

Château de Lourmarin A 50 km à l'Est d'Avignon, entre petit et grand Luberon, Lourmarin classé "Plus beaux villages de France" abrite un remarquable château Renaissance (XV et XI°siècle) se dressant sur une petite butte au milieu d'un splendide site parfaitement provençal.
Au milieu de ruelles sinueuses et étroites, mais propres, le centre bourg laisse admirer de vieilles façades.

Au pieds d'amandiers, oliviers et vignes commence la "combe de Lourmarin", seule trouée du nord au sud d'un Luberon à peu près infranchissable malgré sa modeste altitude. Voie de communication très fréquentée de tous temps, elle a permis dès l'antiquité les échanges commerciaux et le passage des armées venant des côtes méditerranéennes.

Chemin du Sel, passage pratiquement obligé, les caravanes des marchands se faisaient régulièrement détrousser par les brigands et voleurs. C'est donc, par des chemins parallèles plus difficiles d'accès, mais présentant plus de sécurité que les marchands acheminaient leurs produits .
Par la "combe des Cavaliers", sur la trace de ces marchands, voici un de ces itinéraires parallèles à découvrir aujourdhui.

Situation géographique : - entre Cadenet et Bonnieux, sur la D943

Stationnement : Parking du stade sortie nord du bourg
Prévoir une navette pour le retour : stationnement sur la D943 en face de la carrière "La Roche" (cote 247)

remonter  Mairie  : Tél = 04.90.68.04.13





Infos pratiques


Office du tourisme :

9, avenue Philippe de Girard
84160 Lourmarin

Tél: = 04.90.68.10.77

E-mail : ot-lourmarin@axit.fr


Activités, manifestations:


- juin à septembre : "les musiques d'été à Lourmarin"

- juillet et août : "les rencontres méditerranéennes Albert Camus"


- Marché: le vendredi matin, place du village



La combe des "Cavaliers"

Architecture d'un pont en coquilleDate de sortie ou mise à jour : 10/11/05.

Itinéraire: - Depuis le parking quitté à 9h00, nous nous rendons par la route au gite du "Four à chaux" et après avoir dépassé les bâtiments, tournons à droite sur une route bitumée. Au 2ème chemin de terre, nous reprenons à droite par un chemin charretier qui débouchera sur un autre chemin bitumé. Au bout de 5', après avoir tourné à gauche (balisage jaune), nous empruntons le "sentier des cavaliers". Remonter le sentier et contourner la ferme située côté gauche est façile, nous continuons ensuite par la droite (balisage jaune).

Ce chemin balisé grimpe jusqu'à une épingle où nous poursuivrons tout droit, direction nord, en lisière de bois (nous laissons une piste incendie visible d'ici). Le sentier débouche, plus haut , sur ladite piste que nous suivons jusqu'à apercevoir face à soi le mont Ventoux et, à gauche un chemin charretier en direction plein ouest. Ce chemin qui mène au pied d'une petite barrière rocheuse est très agréable, superbe vue.

Il est 11h30, nous entamons la descente du versant nord au travers d'anciennes terrasses (lavandes) jusqu'aux ruines de Serre (ferme).
Nous prenons de suite à gauche, près des ruines en cheminant sur le sentier qui va bientôt déboucher sur une bifurcation indiquant "Fort de Buoux, moulin clos". Cette direction sera suivie pour descendre vers une magnifique baume, laissant au passage les ruines du fort de Buoux (visitable, 15 ff p/p).
Dans le chaos (12h15), taillées à même la roche, d'anciennes sépultures rupestres se laissent découvrir. Encore 1/4 heure de descente, malgré les crampes d'estomac, pour rejoindre les bâtiments de la colonie de vacances de Marseille. Sous les bâtiments, à notre gauche, un sentier nous invite en sous-bois. Il est 12h30, la première clairière nous accueille pour un casse-croûte bien mérité.
13h30, nouveau départ sur ce même chemin débouchant, après franchissement d'un petit pont suspendu, au droit d'un portail qui nous indique la direction de Lourmarin. Le chemin empierré se transforme en chemin de terre pour mener au lieudit "la Tour".

A "la Tour" nouvelle bifurcation: nous suivons la direction indiquée par un panneau "grotte des brigands", sur un très beau sentier forestier jusqu'à un pont traversant l'Aiguebrun.
Ici, descendus près du lit du ruisseau nous admirons l'architecture "en coquille" de ce pont, architecture dont l'origine est controversée.
Après avoir traversé, nous continuons jusqu'à presque buter sur la RN menant à Apt. Juste avant, à droite, l'Aiguebrun se laisse traverser à gué, nous remontons le courant sur environ 80 m. Là un balisage jaune invite à passer sous un pont routier puis un cairn se présente sur la gauche.

La pente est raide au départ dans la montée à travers garrigue et bois, douce ensuite, très jolie vue. Nous suivons le chemin forestier jusqu'à hauteur d'un très gros chêne matérialisé jaune et descendons à gauche, sortant du bois pour traverser des champs de luzerne, et laisser côté gauche, les ruines de la ferme de Gest pour enfin aboutir devant une habitation.

Nous sommes au lieudit "Aven Suave", vers 15h45 et prenons ici à droite (chemin gauche est privé) pour venir buter sur une piste DFCI. Le lieu se nomme "le Gest".
De là, il ne nous reste plus qu'à descendre la piste afin de rejoindre la D943 et le véhicule navette laissé en attente le matin. Ce qui fut fait en l'espace d'une 1/2h00 environ.

Appréciation : très belle rando, pour randonneurs confirmés. Déconseillée par temps chaud : 15 juin - 15 septembre.


Météo : Eclaircies
Eclaircies
         Appréciation d'ensemble:    Belle balade



Fiche pratique


Carte Top 25 N°: 3243 OT Pertuis-Lourmarin

Altitude: 733 m

Distance: 16 km

Durée: 6h30 de marche

Dénivelée: 530 m

Difficulté: moyenne



Points forts:


- l'architecture du château, entièrement meublé et ouvert toute l'année

- l'église romane St-André, le temple classé

- le Beffoi dit "boîte à sel"

- la citadelle de Buoux, ancien oppidum celto-ligure, avec son superbe escalier taillé dans la roche

- les falaises de Buoux, site d'escalade, joyau du Luberon, connues dans le monde entier

- les nombreux vestiges de l'ancienne occupation romaine



Le saviez-vous?


- Albert Camus a vécu ici et y est inhumé


Mention particulière:


- les splendides paysages de la vallée de l'Aiguebrun


La légende:


Une légende veut que la combe de Lourmarin soit le résultat des tressaillements d'un dragon blessé.
Capturé par Véran, Evêque de Cavaillon, puis relâché il s'abattit dans le Luberon où, se tordant de douleur comme un serpent, il creusa de ses anneaux la combe de Lourmarin avant de s'envoler à nouveau pour s'échouer et mourir loin dans le Queyras, dans un petit village qui prit dès lors le nom de Saint-Véran.



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© Gilbert Bauer