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Bagnols en Forêt

L'église des païens Village typiquement provençal de 4,3 km² à environ 20 km de Fréjus - St-Raphael, Bagnols en Forêt est un lieu de séjour fort agréable entre mer et montagne.
De nombreuses ruelles étroites, de superbes maronniers attendent votre passage.

Situation géographique: - à 11 km de le Muy, sur la D4, entre Fréjus et Fayence. Depuis le Muy, dans cette agglomération, prendre le CD 25 direction Callas au nord puis la D47 vers Bagnols en forêt à l'est.

Stationnement : sur D47 à l'entrée de Bagnols, parking en face de la chapelle "Notre Dame".

remonter  Mairie  : Tél = 04.94.40.31.50



Infos pratiques


Office du tourisme:
Place de la Mairie
83600 Bagnols en Forêt

Tél: = 04.94.40.64.68

Activités, manifestations:

-
-
- Marché: le mardi


Les gorges du Blavet - Forêt de Malvoisin

Une meule taillée, mais malheureusement abandonnéeDate de sortie ou mise à jour: 27/10/2005

Itinéraire: - quitter le parking direction plein Sud et le cimetière.
Juste avant celui-ci, tourner à droite pour se trouver de suite à hauteur d'un socle en béton qui fut une cabane de chasseurs.
Prendre en face de celui-ci un petit sentier parallèle à des emplacements de rûchers après avoir franchi un passage d'une clôture électrifiée et suivre, en gravissant plein Sud toujours.

Au bout d'environ 30' de grimper, le croisement du GR51 se présente avec un gros cairn au centre du chemin.
Prendre ici à droite, Ouest, et suivre le GR sur la crête puis en descente modérée pour aboutir enfin devant deux villas isolées (cote 329) au bord d'un chemin bitumé (nous avons quitté le parking exactement depuis 1h00).

Tourner à droite sur ce chemin puis, au bout de 50 m le quitter par la gauche et s'engouffrer sous la futaie (petite sente à peine repérable) pour revenir en sens inverse, Nord-Ouest. Nous ne sommes plus sur le GR51, le sentier n'est pas balisé mais facile à suivre et sans surprise.

Variante au départ : - quitter le parking direction plein Sud sur la route et de suite tourner à droite (cote 245) vers "Valère, Bayonne". Au passage, à droite d'un pylone à la cote 261, rester tout droit sur piste G 14 (Ouest) .
Après 3/4 d'h de marche depuis le parking, l'on aperçoit une citerne bétonnée sur la droite, ensuite, 2 villas (cote 329). Ici l'on peut récupérer le GR 51.
Après la citerne et avant les 2 villas, un sentier se dessine à droite, Nord-Ouest, - fin variante -


S'y engager donc en sous-bois et laisser sur sa gauche les ruines d'un cabanon ainsi que d'anciennes restanques pour aboutir à une intersection au bout d'1/4h .
Virer à gauche sur une sente en escalier, très poétique, et ensuite, tourner à droite en descente.
L'on aboutit en face d'une citerne DFCI.
A cet endroit propice à une petite halte, tourner sur la gauche pour s'engager dans les gorges du Blavet en récupérant au passage de nouveau le GR51.
Descendre jusqu'au lit du Blavet , le traverser pour remonter à l'opposé et continuer sur le GR en admirant sur la droite les roches, grottes et emplacements d'escalades.
Continuer sur le GR jusqu'à aboutir , hors bois, à une intersection (barrière blanche, 2h30 après le départ du parking) . Tourner à gauche, plein Est, traverser le pont du ruisseau.
Après 200 m environ, première bifurcation, tourner à gauche (cote 101) pour monter sur la piste "G 15 le Réservoir" (voir variante). 200 m avant une première épingle, un petit chemin se dessine en contre-bas à droite, s'y engager et suivre sud-est sur environ 500 m jusqu'à buter sur un croisement de petite piste.
Ici nous tournons à gauche nord-est. Suivre cette piste sur 1 km puis prendre à gauche (petit cairn) plein nord, à travers les rochers.
Et ce, jusque cote 197 lieudit "carrefour des chasseurs" où l'on débouche sur une plate-forme ( chêne-liège avec point blanc au milieu du chemin).

Possibilité de pause-repas sur cet emplacement atteint après 3h15 de marche.

Variante : - vers un réservoir à laisser sur sa gauche , puis continuer la grimpette jusqu'à déboucher sur une piste (cote 247) pour ensuite tourner à droite et déboucher sur le carrefour des chasseurs. Fin variante.

Ici, prendre à droite plein Est, puis au bout de 5', se présente une patte d'oie : s'engager côté gauche (cairn) sur un sentier en sous-bois.
Au bout de 10', une autre patte d'oie se profile : rester sur sa droite pour continuer jusqu'à "Baou rouge" .
Très grosse montée, dure, persévérer en balcon (vue magnifique) et descendre jusqu'au croisement de piste , rester à gauche et monter plein Est pour arriver au col de la Pierre du Coucou 1h15 après nouveau départ (visite des meules , oppidum).

Rejoindre Bagnols par le GR51 direction Ouest et quitter celui-ci après les rochers sur la droite pour descendre par le ravin des Cigarières (on se retrouve au gros cairn vu le matin).
L'on débouche sur la cabane de chasseurs, récupérer la route puis à gauche rejoindre le parking devant la chapelle Notre-Dame

Cette balade est une des, sinon la, plus belle du secteur dans un environnement vraiment contrasté. Elle demande, cependant une certaine endurance. Pas d'eau potable sur le parcours et, à moins d'être comme un chameau, prenez vos dispositions (2 à 3 litres d'eau ne seront pas de trop). Evitez la période 15 juin - 15 octobre.

Météo : Soleil
Très beau!
         Appréciation d'ensemble:    Coup de coeur Une de mes préférées!



Fiche pratique


Carte Top 25 N°:
3544ET Fréjus-St-Raphael

Altitude : 420 m

Distance :  21 km

Durée : 6H00 de bonheur

Dénivelée : 200 m

Difficulté : Assez dure


Le mystère des tailleries de meules


C'est à la Forteresse que se situe le principal gisement de meules.

Là sont éparpillées des dizaines de meules toutes dimensions, des excavations : témoins du travail des hommes ayant extraits des roches destinées à animer quelque moulin à huile ou farine.

Les meules de Bagnols en Forêt ont essaimé toute la Provence, sans compter les localités proches comme Fréjus.

Transportées par terre, ou par mer, elles avaient une réputation justifiée de dureté et de solidité grâce à cette roche d'une très grande dureté : la rhyolite amarante.

Comment, alors, expliquer que leur exploitation ait si subitement cessé?

Certains avancent que l'épidémie de peste qui frappa Marseille en 1720, avait pu aussi décimer les tailleurs de meules.

Plus probablemnt et, plus prosaïquement, les tailleurs de meules ont été victimes de la découverte d'autres sites exploitables, dans des conditions plus faciles, plus économiques et d'accès infiniment plus aisé que ce sentier, à peine muletier, dans lequel ils devaient perdre bon nombre de pierres qu'ils avaient eu si grand'peine à tailler!

Dès lors, la concurrence jouant en leur défaveur, la profession a pu s'éteindre rapidement ou les tailleurs s'expatrier.

Mais qui sait ?


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© Gilbert Bauer